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 Réanimation Pathos de cœurs en arrêt chronique

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omega-17
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MessageSujet: Réanimation Pathos de cœurs en arrêt chronique   Réanimation Pathos de cœurs en arrêt chronique EmptyLun 26 Fév - 14:19

Tu trouves mon titre mièvre ? Je t’encule, connard. Et je suis capable de me lever tôt pour ça.

Des gens notoirement inaptes à la véritable pensée existentielle trouvent les ressources - sûrement auprès de leurs idoles et de leurs lamentables modèles en matière de réflexions rampantes et largement ataviques au sens le plus frelaté du terme - pour affirmer sans l’ombre d’un doute dont ils se font soi-disant les imposants propriétaires : « Dire que l’on n’a aucun talent, c’est déjà en avoir. »
On ne peut que leur souhaiter de se faire enterrer vivant dans le désert du Nevada.
Là encore, je ne vois rien d’autre, en guise de sanction, qui puisse être à la hauteur vertigineuse de telles aberrations idéologiques. Mis à part peut-être quelques sévices ignobles mais honnêtement légitimes de l’ordre de l’écartèlement standard ou de l’introduction barbare de quelques ustensiles métalliques volumineux dans leurs orifices divers.
Puérilité évidente ?
Impuissance autre que par l’expression scripturale de ses phantasmes inavoués ?
Maniaqueries insensées ?
Démence socio-pathologique annonciatrice de passage à l’acte imminent ?
Rien de tout cela.
Développement affirmé de la HAINE ( sentiment noble s’il en est car symptomatique du ressenti majeur de l’Homme vis-à-vis de ses semblables envers lesquels il simule avec plus ou moins de talent selon les cas sa tolérance, pour les cas les plus extrêmes et les plus aveugles sa sympathie, voire son empathie ) et de l’indisposition caractérisée que de telles assertions peuvent créer en mon âme éthérée d’intolérant au CŒUR panoramique.

A perfect stranger

She knows the game

She gives you fever

She tells you everything

BUT DON’T BELIEVE HER


Le risque est limité tout en étant optimal, l’octopode…
Stranger, stranger…
Pas tant que ça si on y réfléchit bien.
Concernant le game, on en est tous à peu près réduit à placer nos pions en mode défensif de repli minablement stratégique ; moi un peu moins que d’autres puisque je méprise la valeur des mises pour reconsidérer uniquement celle du geste dans le système de jeu à pari évolutif.
La forme réclame la mise à mort du fond, c’est inévitable.
Fever, ouais.
J’ai jamais été vraiment contre, d’un autre côté. Le consensus est apparemment linéaire, l’obstacle ne viendra pas de là, le concept est partagé et semble bien acquis.
L’échange, lui, est bien sûr encore obstrué par quelques touchantes hésitations mais l’expression des ressentis intimes n’est pas notre fort, c’est ainsi, vingt-six cases mates nous rendront ce service comme elles l’ont toujours fait.
J’ai des difficultés assez intenses à me convaincre moi-même, si je n’entretiens pas un minimum de confiance en ce qu’elle peut se donner envers moi, on va droit dans le hors-piste à durée très brève...
Du genre entretien rapproché avec les sapinettes de haute altitude.

She’s the one who is crying while flying

She’s the one who is screaming and dreaming tonight


Eh ouais, moi aussi, je mets des extraits musicaux dans mes textes, c’est très fashion, vous avez remarqué…
Ca donne un effet qui se veut ultra-contemporain dans une ambiance trombinoscope littéraire, alors je rentre un peu dans la danse avant de retourner au bar même si les doubles vodkas sont hors de prix.
Vous me direz, j’ai pas besoin de ça pour défrayer la chronique.
Principalement, celle que l’on trouve dans la colonne faits d’hiver permanent du journal dans lequel les wallons essayent de parler aux flamands, ces gros nazes enfumés…
Bref.
Comme je le disais, à force d’être trahi par la confiance que l’on peut offrir stupidement, on finit un jour ou l’autre par se décider à la redonner stupidement.
Histoire d’être con complètement, quoi.
Moi et les demi-mesures…
« Le mieux, ce serait que je lui fasse un enfant et qu’elle reste. » écrivait il y a peu un campagnard négationniste des valeurs qu’il met souvent en pratique instantanée, se dédouanant sous le couvert du cocasse mais trop connu ‘ c’est pas moi, c’est le personnage fictif ‘.
Je ne suis pas d’accord.
« Le mieux, ce serait que son mari tombe étonnamment dans une fosse septique radioactive et qu’elle décide de rester avec moi, écrivain vivant de théories bancales et de bière fraîche pour assassiner l’ami Fugain, et l’oiseau aura tout gagné. »
Voilà.
Surtout si elle doit donner sa réponse suite à cet accident professionnel sanguinolent, un couteau de chasse sous la carotide.
J’ai toutes mes chances.
Et je crois en moi.
Je suis le seul du pays ( même de celui-là ) mais ça m’arrange : je n’aurai pas à partager la perspicacité de mon flair le jour où la gloire m’auréolera de ses vapeurs volatiles, deux qualificatifs bien inhérents à l’humain, paraît-il.
Moi, je trouve que l’humain est une Patafix dont la malléabilité fluctue non pas en fonction de la température mais d’éléments légèrement plus évolués de l’ordre du tempus modo, des progressions et régressions psychiques dues aux effets d’enthousiasme/dépression/euphorie injustifiée/abandon caractérisé/vieillissement, de leur fréquence à se dire que « la vie n’est pas si moche que ça, finalement » ( principalement quand il vient juste de baiser, qu’il a gagné vingt euros à l’Astro et qu’il offre sa tournée au Balto… vous remarquerez que je ne suis jamais au bon endroit à ce moment-là mais c’est une autre histoire, comme on dit. ) ou de son lunatisme si symptomatique que n’importe quelle frivolité peut faire ressurgir : pour dire vrai, il m’intéresse quand il est profondément absurde, c'est-à-dire souvent.
Pour un asocial haineux à tendance agoraphobique agressive, c’est un aveu qui vaut son pesant de charcuterie montoise.
Alors concernant la suite des hostilités - pour rester dans le champ lexical du négatif à outrance qui trouve en moi par un effet de légitimité qui n’est plus à démontrer un assentiment des plus sincères –, les nuages wallons assureront comme toujours le décor d’Autant en emporte le vide et ma jauge d’intolérance capricieuse déterminera peut-être la rapidité avec laquelle j’accèderai enfin au statut envié de script tueur de belges puisque nous savons tous que « bien des chefs-d’œuvre ont été écrits en prison », aphorisme déployé sous le ton de l’expérience bienveillante par ceux qui ont soit peu de choses dans le crâne, soit pris quinze ans pour viol aggravé et acte de torture.
Le bonjour chez vous.

Tu trouves toujours ça débile et facticement poétique ? Je t’encule encore. Et je ne suis pas couché.

Pauvre naze...
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