Ecriture et positionnement néo-réaliste
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 Réflexions wallonnes à caractère professionnel et scriptural

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omega-17
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MessageSujet: Réflexions wallonnes à caractère professionnel et scriptural   Réflexions wallonnes à caractère professionnel et scriptural EmptyVen 23 Fév - 15:53

Il est bien peu aisé d’écrire en travaillant, ne serait-ce que trente-cinq heures chacune des quarante-sept semaines, le tout élevé à la puissance annuelle car il est avéré que les révolutions terriennes ne s’ajoutent pas mais se multiplient par elles-mêmes, en tout cas si l’on en croit le faciès de la gardienne de mon hôtel que j’aurai le plaisir de vitrioler du regard dès demain lors de mon départ ostentatoirement méprisant et naturellement agressif.

En effet, dix-huit euros de supplément pour pénétrer ma dulcinée au sein de ma chambre aride en vingt minutes, ( chronomètre aux dimensions dantesques tenu en l’occasion par Guy Lux qui n’arrêtait pas de hurler sans raison apparente « Allez le Puy du Fou, il faut y aller, là ! » ) déshabillage, rhabillage et préliminaires sponsorisés par Winzip Development compris, ça mérite largement une expression oculaire d’alligator infernal quand je passerai devant son comptoir de taulière frustrée aux jupons douteux dont ne serait-ce que le projet de les effleurer instille d’ores et déjà en moi la sensation prononcée de me faire hydrater l’orifice buccal à l’urine de varan.

Je disais donc qu’il est certain qu’écriture et activité professionnelle jumelées font rarement bon ménage ; pour preuve, on constatera que les scripts lucides ne concrétisent que rarement une activité autre que celle qui revient à pilonner les rotules de leurs contemporains à coups de masse de chantier tout en insérant de nombreux pipe-lines dans leurs orifices corporels, bienheureux hommes réalistes qu’ils sont.

Le travail est un phénomène originellement accidentel entretenu depuis ces temps reculés par des personnages avides et malveillants qu’il aurait fallu droper nus depuis un transport aérien de troupes au milieu d’un champ d’oliviers grecs durant la saison chaude des sangliers et autres bouquetins locaux afin qu’ils parviennent finalement, au bout de quelques mois d’errance douloureuse - oserai-je dire homérique -, à admettre que leurs prophétisations sinistres étaient tout à fait sans fondements.

(Je tiens à m’insurger ici-même de l’orthographe consternant et abusif du terme ‘prophétisassions’, encore un méfait de linguistes peu inspirés qui devraient subir une sanction similaire à celle de leurs tristes collaborateurs cités un peu plus haut. Ce ‘t’ devra donc être considéré par les hordes de profanateurs à la solde des rampantes valeurs ataviques comme étant le porte-drapeau de mon indignation littéraire ainsi que l’usufruit de mon âme impitoyablement contestataire et belliqueuse envers ses dépôts de Pivotiens analement encombrés. Et je suis encore bien trop indulgent.)

On trouve bien évidemment des illustrations notables de récits néo-réalistes faisant mention de ce principe largement modelé donc et ce, à des degrés divers. Certains essayent d’y voir un prétexte et d’autres - à l’instar d’un glorieux compatriote exilé au pays du trèfle - y décèlent une légitimité à écrire. Opposition drastique s’il en est entre les méritants de lauriers à triple étage culminant au faîte de l’encéphale et de compteurs à gaz vigoureusement enfouis dans la tempe car si le sujet est vaste, l’aspect notoirement bêlant de ce que l’on peut péniblement en survoler et maladivement en lire l’est aussi et plus démesurément encore.

(Notez l’usage outrancier de notre ami et confrère l’adverbe. Nonobstant une récurrence délibérée, son effet de dynamisme larvé reste néanmoins indispensable à toute construction syntaxique d’ordre majeur se voulant et devenant de fait, toute inhérence conservée au talent et à l’instinct scriptural du stratège malicieux juché sur sa chaire lettrée et positionnant ses bataillons à la mesure synaptique des mélopées wagnériennes qu’il affectionne, d’un style dénué de retenue quelconque ainsi que de toute modestie qui serait ici d’un goût absolument douteux et inadapté à l’éloquence reconnue dudit commandeur.)

Fréquenter cet univers immonde peuplé d’hommes et de femmes qui ne sauraient plus en être vraiment ne vous rapportera qu’agacement exacerbé et dévalorisation spontanée dès lors qu’une ignoble tant que stridente sonnerie matinale vous rappellera à l’ordre de vos insurmontables erreurs passées au centre purulent desquelles vos doigts légitimement fébriles signant en bas de votre acte de décès intellectuel mais que vous avez voulu assurés face à l’engeance démoniaque comme affligeante obtenue par combinaison génétique innommable qui ose à présent se poser en employeur de votre négligeable personne lors de ce que vous avez trop tardivement honte d’appeler entretien d’embauche, tiennent une place dont la prépondérance n’est, fatalement et misérablement pour vous, même plus à démontrer.

De manière large et englobant synthétiquement les denses et non moins admirables développements antérieurs si jamais la circulation vasculaire de votre cervelet à l’image de celle de votre bulbe rachidien demeure suffisamment élevée pour permettre une appréhension de ce niveau, vous comprendrez donc qu’effectuer un travail de catégorie non-littéraire simultanément à une charge aussi monumentale et prioritaire que la description chronique des sens et de leurs opposés revient à s’amputer de la cuisse à l’étau de menuisier en tentant d’extraire le bloc de marbre rose qui pointe inévitablement à équidistance de vos sourcils dont la délicatesse de l’expression est sans le moindre débat à ce sujet, comparable à la grandeur de la posture du Yorkshire nain déféquant sur la promenade longeant le littoral de la ville de Boulogne-sur-Mer par une bourrasque polaire alors que Madeleine Fripard, octogénaire tracteur de cabas roulants expérimentée et abonnée des premiers jours à VSD dont votre niche pestilentielle est bourrée jusqu’à la gueule, joue de son poignet grêle pour vous décoller les vertèbres cervicales à l’aide de faibles mais néanmoins répétitifs coups sur votre laisse écossaise, froissant dans le même geste votre fameux pull boudinant en patchwork Jacquard.

Un second volet quelque peu éloigné des affres suicidaires spasmodiques viennoises qui n’a pas pour but de mettre en avant l’aspect lunatique et exhaustivement martelé à la perforeuse de son auteur mais plutôt, et vous conviendrez aisément de la primauté de sens induite à son endroit, la désastreuse prolifération de l’élément professionnel au cœur des priorités psychiques et donc par extension porteuse d’une logique tant évidente que limpide, sa responsabilité indéniable pour ne pas dire grossièrement flagrante concernant l’attraction vers le bas subie par les aspirations déjà hautement abyssales des bipèdes nous environnant. En vous remerciant, bonsoir.
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