Ecriture et positionnement néo-réaliste
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Le réalisme est l'arme absolue anti-rampante
 
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 Ouais ouais I

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omega-17
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MessageSujet: Ouais ouais I   Ouais ouais I EmptyDim 24 Juin - 10:23

J’ai trop lu de textes de merde.

C’est en partant de ce constat simple et partagé par d’autres que j’ai décidé de voler une idée à un humoriste français qui, ce con, a oublié de déposer un copyright comme je le fais moi-même sur certains termes, à propos de cette idée révolutionnaire, puisque je n’avais ni l’intention ni l’envie d’en forger une qui me soit propre, d’idée. On pourra au moins mettre ça à la décharge. Celle du philarmonique de Calcutta, comprenez si vous le pouvez : le vampirisme n’a rien d’aléatoire, il est ciblé, comme il n’a rien de méprisable - moi, l’Antéchrist de la déconsidération, je vous le dis ( souriez en coin, c’est le moment ) -, il est l’opportunisme de l’homme moderne et on va en reparler, du modernisme, mais dans un registre ‘Anal Paradise’ : treize euros quatre-vingts dix-neuf dans tous les bons points presse.

Alors, elle est où, cette idée révolutionnaire empruntée, alors, on y vient ?
On y vient : résumé du texte et sommaire. Et voilà.
Résultat : chacun va là où son intérêt le porte. Plus de ‘ Putain, alors, il y arrive à ceci ou cela ?, Quand est-ce-que ça va être intéressant ?, C’est trop infâme, je passe à un autre. ‘
Maintenant, c’est de la lecture à la demande que les gens veulent, de la lecture-sélection. Et j’en suis l’opportuniste et satisfait créateur.

Un passage-cul pour un moment littéraire graveleux ?
Une envie de réflexion d’égouts pour se changer les idées nauséeuses et en ressortir aussi peu avancé ?
Un désir vengeur pour une raison quelconque ?

Tout cela est désormais possible.
Grâce à mon idée volée et à la littérature ouais ouais.
La destruction de l’écrit dans son ensemble passera à présent par moi. Jusqu’à ce qu’un autre taré plus talentueux vole le voleur.

En attendant, je mène la course et ça part de là :

OMEGA ou que la lumière soit : envoyez vos dons et vos messages de sympathie sur tomwolfe@hotmail.fr. Ceux de haine également, je fais du recyclage.


RESUME :

[…]
L’auteur, dans sa superficialité d’exhibitionniste des plus communes qu’il croit profonde et dont il ne camoufle pas la fierté qu’elle lui inspire, tente, par le biais d’interpellations nourries au sein de la vulgarité gratuite dans le but de se donner un genre, de faire passer un message apologique d’affliction assumée dont le manque d’originalité n’a d’égal que la nullité littéraire dont il semble, encore une fois et au détriment du lecteur curieux, se satisfaire, jouissant de sa propre bassesse et de ses turpitudes bien moins assumées celles-ci et ce malgré ses piètres tentatives de relativisation et d’humour jaunâtre.

Au gré de ses divagations qui laissent la part belle aux hors-sujet frisant le ridicule sous forme de parenthèses qui se veulent complices et de démonstrations existentielles de bas-étage, l’auteur nous invite donc à un voyage au cœur de ses pensées qui, là encore, donne uniquement envie d’en sortir au plus vite, d’autant plus qu’on peut y lire certaines allusions ( malheureusement peu originales ) au régime nazi dont la discrétion mutine de l’apologie laisse comme un goût d’immondices au fond de la gorge.

La rédaction, suite à la lecture de ce passage aberrant, lui a accordé un sphincter de platine, détrônant ainsi la précédente polémique qui opposait Michel Houellebecq au CFCM. Ce même Conseil Français du Culte Musulman fut qualifié «d’association étatique des pauvres ringards beiges » de la manière la plus pathétique qui soit par le scandaleux auteur montois en réponse à la question de l’un de nos confrères journalistes sur les marches du Palais de Justice alors qu’il venait à peine d’être acquitté après trois minutes de délibération pour insultes à caractère religieux et racial ainsi que sodomie consentie sur une fillette juive de huit ans cependant que le juge Jürgen Breitmann chargé de l’instruction et connu pour son appartenance au parti humaniste et fort démocrate du Vlaams Belang sortait du même bâtiment au volant d’une toute nouvelle Porsche Carrera.

Un exemple affligeant de ‘littérature ouais ouais’, qui malheureusement, en regard de la pauvreté intellectuelle remarquable dans le milieu littéraire d’aujourd’hui, fait figure de texte avant-gardiste, augurant et c’est bien à déplorer, d’un mouvement de ce que nous ne pouvons qualifier autrement que de non-littérature, la seule espérance à nourrir étant qu’il fasse le moins d’émules possible afin de conserver une once de ce que l’écriture est à l’Homme.
[…]


Le Magazine Littéraire

Hors-série numéro 19 / Printemps 2OO8 / ‘La ruée vers la pseudo-littérature’ / Extraits


SOMMAIRE :

- Mons et la Belgique ( encore ? oui : encore ) = Paragraphe I

- Nostalgie et règlement de compte = Paragraphe II

- Philosophie bon marché et positionnement hostile = Paragraphe III

- Farce convenue et triolisme minable = Paragraphe IV

- Généralisation et apologie de l’extrémisme = Paragraphe V


TEXTE :

I

Ouais, on a les tragédies qu’on peut à Mons : de l’intérêt de vivre dans une agglomération incluse au cœur d’une nation de niveau zéro virgule un sur l’échelle de l’évènementiel mondial.
Mais je suis médisant : on a quand même le festival rock de Werchter qui n’a rien à voir avec les confiseries au caramel pour grands pères dramaturges - et oui, on a aussi l’humour qu’on peut et bien d’autres choses encore, le plus remarquable résidant dans le fait que l’on ne se plaint pourtant jamais -, bref, vous l’aurez compris : on bouffe du thon cocktail en visionnant les anciens exploits d’Eddy Merckx dans les cols pyrénéens pendant que des centaines de hyènes lobotomisées créditent de la plus grande importance annuelle la chasse au dragon en plastique et qu’avec la même régularité, quelques empereurs européens se retrouvent à la capitale pour décider duquel se fera enculer le plus fort et par qui et ce, pour une durée égale à celle qui annoncera le retour de toutes ces réjouissances préalablement citées et largement non exhaustives par nécessité de couper court à une énumération qui n’aurait pour effet que de me faire arrêter ce texte de niveau zéro virgule un sur l’échelle de la littérature mondiale. ( Marc Lévy n’ayant pu être mesuré avec exactitude dans les eaux du zéro à tendance nanométriquement positive sur cette échelle, je me dois de supposer que ce texte possède un potentiel de supériorité relative à celui-ci puisque nous avons, en Belgique également, les consolations qui sont à notre portée, aussi minimes soient-elles )
Et à ce sujet - l’intérêt donc -, il serait, en vertu de la précédente démonstration, relativement démoniaque autant qu’insensé de signifier avec précision quelle activité mérite la plus haute distinction en la matière.
Heureusement pour moi, clandestin montois par opportunité autant que par défaut - par un déterminisme curieux si vous préférez -, je bénéficie d’un exutoire interne à hauteur de mon statut, raconter le néant étant un peu moins pénible que de le vivre en permanence, ceci n’étant plus à prouver.


II

Une chouette a flétri un jour une page web sur laquelle je passais, nonchalant et sans intention particulière de donner la mort, de sa plume nourrie à la fiente à l’aide de cette considération : ’Quand on ne sait pas écrire, on en reste au journal intime et on ne publie pas en ligne’. Malgré le fait qu’elle ne m’était pas destinée et tout en mettant de côté la nature de ses productions d’ornithologue terreux, il me semble de première nécessité d’en donner ici une réponse quelque peu offensive car on ne peut laisser plus longtemps de tels propos souiller la Toile de cette purulente certitude. En contrer ne serait-ce qu’un seul, par symbolique revendicatrice, est déjà un grand pas pour la publication Internet. Et pour la littérature ouais ouais regroupant tous les êtres dénonciateurs du nazisme depuis 1947, et il fallait du courage, oui : il en fallait.
Le concept du journal dispose tout de même d’avantages majeurs puisque l’on peut aisément imaginer, en prenant l’exemple de celui d’Anne Franck, le pouvoir décontractant et humoristique qu’il est en mesure de diffuser, après une dure journée de labeur au centré très aéré où chaque enfant brille furtivement de sa propre constellation onirique, chez le kapo éreinté en quête d’apaisement émotionnel.
On peut également évoquer en ce domaine, et dans un ordre d’idée identique, l’effet dissuasif que ce modèle scriptural peut apporter chez la même constellation onirique à vocation industrielle, lorsque cette dernière prend connaissance de celui de J.Goebbels ou encore de ce praticien brillant qu’était J.Mengele, ayant reporté sur son petit carnet à spirales svastikiennes l’ensemble des expérimentations révolutionnaires dont il fut le mécène à l’abnégation sans faille.
Et je me permets de rajouter que ce ne sont pas les gros Jean Moulin qui auraient pris ce genre d’initiatives, non : sûrement pas.
L’élément historique, malgré l’intérêt global qu’il n’a cessé de générer depuis que l’individu - dans sa fulgurance chronique à la retranscription des faits vécus - est parvenu à se saisir d’un quelconque Pilot V5, n’étant qu’une parcelle du large domaine où le journal opère en sa qualité de reportage sur le vif, son éclat ainsi que son impact au sens de l’intérêt que nous nous devons de lui porter ne saurait et ne devrait en aucun cas avoir à souffrir de telles indigestes considérations de nyctalopes volatiles.
Pour ceci et en vertu d’autres vérités incontestables, je ne peux, en conclusion, que réprouver les avis de cet ordre et ce avec la plus grande sévérité.


III

C’est bien peu tout cela, bien PAUVRE et Cyrulnik en compagnie des apôtres communautaires de la vie par l’interaction sociale auront tôt fait de lancer leurs psalmodies litaniques sur la vitale nécessité d’autrui dans l’alchimie de la construction ontologique de l’individu et du sens qu’il est en position de donner au recommencement l’affectant. Mon avis m’important plus que tout autre et au vu de l’expression sublimée de la bravitude existentielle qu’inclue la survivance autonome prônée par les individus de mon espèce n’alimentant aucun scrupule à manipuler des termes hautement socialistes, il est acquis que ces derniers auraient tendance à faire remettre au goût du jour l’instruction et la discipline aujourd’hui perdues qui étaient de mise à Breendonk, de manière générale un des uniques lieux qui peuvent encore donner l’impression aujourd’hui et ce grâce à quelques reliques d’époque, que la Belgique a existé entre trente-neuf et quarante-cinq.
J’étais déjà là lors de mon propre commencement et cette présence en demeurera intacte cependant que ma finalité s’annoncera : voilà le fil conducteur de toute chose.
L’appréhension des mes fallacieux alter egos est une distraction comme il y en a tant. Comme il y a arriver en retard à l’enterrement de sa mère parce qu’il y avait la queue au tabac, se confectionner un jus de pamplemousse le matin ou faire mourir un rat sur deux dans un studio à la lumière tamisée.
Ou comme écrire ce genre de choses en espérant vaguement que cela détienne une utilité.
Une distraction, une activité donc : en aucun cas une définition.
Car si mon interaction sociale était en mesure de me définir, je serais méduse ou bousier. Flasque au gré des courants ou tractant mon but dément sans me soucier des circonvolutions voisines.
Et ce n’est pas tout à fait le cas.
L’apport extérieur à l’individu est de manière générale très limité voire superflu, toujours décevant dès lors que la lucidité le frappe et révèle sa vraie nature ( celle de l’apport ).
Ceci étant, on observe ainsi et par le biais d’un comportement souvent hostile, la démonstration d’une fatigue sans nom et dont les préceptes immémoriaux de sociabilité factice ne sont pas exempts de toute responsabilité.
Néanmoins et au-delà de ceux-ci, l’altération pernicieuse de l’identité que génèrent la régularité et la diversité des échanges sociaux dans un contexte de « mixité de cultures et d’opinions » sous couvert de la richesse dont elles clament paradoxalement et honteusement en être les sources, reste bien la cause la plus fondamentale et la plus justifiée amenant l’individu à concevoir par lui-même, en lui-même et pour lui-même la définition dont il est le grandissime porteur.
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