Echeveaux sauvages
j'ai la crinière satin
quand je plonge dans ta fente
iniquité asymétrique
lorsque ma langue
sur tes tours et contours
lèche substantiellement
tes étroites lèvres gonflées
des iridescences
en plein air stupéfiant
j'ai la brigade des méfaits
en sourdine
aveuglé par les falaises de chair
parapet et dessous
écume éculée
car non-dits
mais les mots croches
portent les voies les soubresauts
cambrée tu vaux mille lunes
j'ai la direction spasmophiles
à tes rythmes quaternaires
souffle, je bois ton air
rauque je me fais roi
à l'avalée des soies
souverain de ton royaume
de peau
je te consomme
comme un poème se consume
dans les collatéraux plaisirs
palimpseste enluminé
je voue culte à tes arrondis
jouis dans les silences timides
j'acharne tes cris
et les punaise au drap
viens dans mes ordres
il n'est qu'une exclamation
incarne-toi en soumissions
que nous soyons deux objets
soyeux dans univers sale