Ecriture et positionnement néo-réaliste
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Le réalisme est l'arme absolue anti-rampante
 
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 S.T.A.L.K.E.R. II

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omega-17
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S.T.A.L.K.E.R. II Empty
MessageSujet: S.T.A.L.K.E.R. II   S.T.A.L.K.E.R. II EmptyVen 25 Mai - 16:15

Serij était bien là, un des hommes me mena à lui et quand je lui appris que Sidorovich m’envoyait au tunnel, il m’avertit aussitôt que ces sous-sols étaient difficiles à pratiquer et que ses occupants n’avaient rien d’enfants de chœur, ce qui ne m’encouragea pas à poursuivre. A cet instant, un Stalker passa le mot : des bandits étaient sur le point d’attaquer le hangar où étaient conservés les artefacts et autres équipements. Serij interpella ses hommes pour former plusieurs groupes de défense. Je me positionnai derrière un muret de sacs de sable en attendant l’offensive. J’étais plus qu’inquiet sur l’issue du conflit, nous étions une dizaine et le terrain était complètement à découvert. Ils sont apparus du côté sud et un des hommes de Serij s’écroula dès les premiers échanges de tirs. Nous nous regroupèrent pour renforcer notre supériorité en puissance de feu, les bandits étaient malins et attaquaient par à-coups, échappant aux balles grâce à la densité de la forêt environnante. Il fut décidé que seul un assaut pourrait nous permettre d’en venir à bout.Serij et une poignée d’hommes les prirent de revers alors que nous ne cessions pas nos tirs de harcèlement. Des cris et un concert de déflagrations nous parvinrent, suivis d’un silence étonnant. Un homme de plus avait été perdu dans cette offensive et il était porté par deux Stalkers qui ne manifestaient aucune émotion sinon celle de soldats rompus aux aléas de la guerre urbaine. Pressé de m’éloigner de cet endroit apparemment très mal fréquenté, je demandais à mon contact de me mener au tunnel dans les plus brefs délais, ce qu’il fit de bonne grâce. Je crus discerner un soupçon d’admiration dans son regard : là où j’allais, il ne s’y risquait pas. Je descendis par l’échelle d’accès et me retrouvai dans une sorte de sas. Je me mis à progresser prudemment le long de la paroi malgré l’obscurité de plus en plus intense. Je changeai de direction plusieurs fois, tombant parfois sur des impasses, parfois sur des zones impraticables. Trente minutes durant, je bifurquais à n’en plus finir. Le schéma selon lequel avait été bâti ces galeries devenait franchement incompréhensible.

J’ai sorti mon PDA, ce labyrinthe de tunnels ne m’inspirait pas du tout et je commençais à perdre le sens de l’orientation. Selon les informations que je pouvais voir, la sortie devait se trouver à l’opposé de la courbe, au bout d’une ligne droite que l’on atteignait grâce à un escalier, un ascenseur ou un quelconque autre moyen de passer au niveau supérieur. Ma lampe torche ne fonctionnait plus, j’hésitais à continuer mais les bruits de plomberie suspects m’inspirèrent que faire demi-tour n’était pas forcément la meilleure initiative. Des flaques verdâtres jonchaient le sol et des canalisations émergeaient dans le vide ci et là, quelques éclairages de sécurité étaient visibles un peu plus loin dans le souterrain. Je me dirigeais péniblement, la lueur diffuse comme seul point de mire. J’ai finalement pris à droite après avoir jeté un coup d’œil derrière le mur, à l’endroit où le coude se formait. Personne. Après dix minutes d’une marche silencieuse, guettant le moindre signe d’activité, j’aperçus une masse noire aux contours tranchés qui terminait le couloir, au fond d’une pièce ; en m’approchant je reconnus l’escalier en colimaçon qui était mentionné sur la carte, je touchais au but. J’allais m’y engager quand les balles sifflèrent, cognant la surface métallique et ricochant dans toutes les directions. L’embouchure du tunnel était gardée, évidemment et ça n’allait pas être une partie de plaisir que de forcer le passage. Plaqué au mur, je m’accroupis, espérant obtenir un meilleur angle de tir ; l’escalier s’enroulait autour d’un pilier de béton sur une hauteur que je ne pouvais pas estimer. Ils pouvaient être deux comme douze, il fallait y aller au culot, je n’avais plus l’avantage de l’effet de surprise. Restant le plus proche du sol que possible tout en courant le long de la paroi gauche, je me mis à mitrailler au hasard puis m’immobilisai complètement. Quatre armes répondirent en crachant leurs projectiles à tête creuse, j’avais déjà une meilleure idée de ce qui m’attendait. Deux bottes de soldat au-dessus du palier grillagé : je fis feu immédiatement et montai quatre à quatre les marches, prêt à tirer. Des pas de course au-dessus de ma tête : la cavalerie descendait au contact, de toute évidence. Blotti dans un recoin, j’attendis que le premier soldat se présente et le blessai mortellement à la poitrine. Reprenant ma course, je gardai la gâchette enfoncée, canon en l’air, jusqu’au moment où je pus prendre position sur le deuxième palier, je voyais l’étage supérieur à présent. Puis deux hommes apparurent, j’ouvris le feu mais j’avais présumé de ma précision, mes balles allèrent se ficher dans le mur, derrière les gardes. Je me retrouvai de nouveau en situation d’infériorité tactique ; quatre mètres plus haut, deux fusils d’assaut étaient pointés sur les premières marches qui menaient à cette ligne droite vers l’air libre et j’aurais été stupide de croire, à cette distance et dans ce contexte, qu’il y avait une chance pour qu’il rate leur cible. Impossible également de les neutraliser en tirant à travers le plafond : le niveau supérieur était bétonné au sol. Je pensai alors au lance-grenades adaptable sur mon fusil : il pourrait me sauver sur ce coup-là. Je propulsai une grenade à la verticale en suivant l’axe du pilier, ce qui était périlleux mais avec un peu de chance, la diversion me permettrait de prendre position plus haut. La déflagration m’assourdit et je crus un instant que ce serait ma dernière erreur mais l’escalier avait tenu. La voie était dégagée désormais, j’avais bien estimé le retardement et mon angle de tir. Je sortis des bandages de mon paquetage car je venais de me rendre compte d’une profonde blessure à épaule, dans le mouvement, je n’avais absolument rien senti mais je saignais abondamment. J’ai pris un moment pour souffler et je me suis dirigé vers l’échelle qui allait sûrement me conduire à la surface.

Un mirador. Face à face avec un mirador… Ce n’était pas la bonne échelle ? Pas le temps d’y réfléchir, ça commençait déjà à canarder, j’ai foncé me mettre à couvert derrière un conteneur. J’étais ressorti directement dans la base et ça, mon PDA ne l’avait pas indiqué. Le temps n’était pas aux réclamations : ma cible était juste en face. Quatre miradors, un à chaque coin du camp, un soldat devant le hall du bâtiment où je devrais trouver la fameuse mallette. Deuxième étage. Des types à l’intérieur, je voyais dépasser des casques le long des vitres à mi-hauteur. Et ça, c’était quoi ? Un baril d’essence, d’accord. A l’entrée. A la deuxième balle, il s’enflamma, je n’eus pas le temps de tirer la troisième qu’il fit voler en éclats la baie vitrée et le soldat qui y était stationné. Vite, vite. L’alarme venait de se déclencher, j’étais dans de sales draps. Vite, trouver la bonne porte, la bonne mallette, la bonne sortie et courir jusqu’à l’épuisement : un plan simple pour une mission difficile. J’avais à peine passé le hall que deux balles m’atteignirent, un salopard m’attendait là, accroupi sous une fenêtre et ne m’avait pas loupé. Je vidai mon chargeur sur cette enflure et lui pris ses munitions, j’allais en avoir besoin. Parvenu au deuxième étage, je stoppai mon élan ; j’avais vu des soldats depuis la cour, ils ne devraient pas être loin. L’alarme hurle de plus belle pour rassembler toutes les unités disponibles devant la caserne, sortir allait être une tâche héroïque. J’ouvris la porte sur ma droite, peut-être que les bureaux étaient communicants, c’était toujours à tenter mais non, de la paperasse, rien que de la paperasse, aucune mallette. Un militaire apparut alors dans l’encadrement de la porte, j’eus le temps de me retourner en dirigeant mon tir approximativement. Il était blessé mais pas mis hors d’état de nuire, j’avais peu de chargeurs en ma possession et je décidai de l’achever avec mon coutelas. Je repris le couloir pour chercher une autre pièce susceptible de contenir ce que je voulais. Je sentis tout de suite que j’avais tiré la bonne carte : des ordinateurs, de hautes étagères et un meuble de rangement massif. Voilà : la mallette. En aluminium, assez légère et de toute manière l’unique de la pièce. Aucun moyen de vérifier son contenu, je n’avais pas la combinaison et mon comité d’accueil s’impatientait. Je sortis en trombe du bureau et dévalai les marches ; il y avait des fenêtres à mi-chemin entre chaque étage mais malheureusement pour moi, elles étaient trop étroites. Rez-de-chaussée. C’est maintenant qu’il allait falloir démontrer ma supériorité dans la fuite. Rafale en provenance du dehors. Trois. Quatre. Six. Ils n’y allaient pas de main morte, il y avait quoi dans cette mallette ? Sidorovich m’avait pris pour une tête brûlée. J’allais monnayer la restitution, ce slave n’allait pas me la faire. L’issue principale était bloquée, pas d’autres façons de s’extirper de là. Tant pis, ça allait swinguer. Ma dernière grenade, jetée un peu au hasard, je ne pouvais pas me permettre de sortir de la cage d’escalier. Des cris à l’étage : j’étais fait. Un demi chargeur, ça serait très insuffisant. Je vis les soldats se mettre en position de tir, il fallait essayer quelque chose. J’enfonçai la porte battante qui donnait sur le hall, des soldats devant, des soldats à la fenêtre. Je ne sentais rien de très précis mais je savais que j’étais très gravement touché. Plié en deux, j’essayais d’éviter les tirs croisés mais c’était peine perdue. Je n’allais tout de même pas mourir comme ça…

Je savais que je ne m’en sortirais pas, la situation était critique, mes échappatoires inexistants et une voix surgit de je ne sais où en annonçant gravement que ma partie était terminée et que je pouvais rejouer en appuyant sur la touche Maj droite si je le voulais.
- PUTAIN, MAIS C’EST PAS CROYABLE, C’EST QUOI CE FUSIL ROUILLE !?! JE LUI AI DIT DE TIRER, BORDEL, POURQUOI IL A PAS TIRE, CE CON ?? Eh ben, qu’ils aillent se faire foutre, je refuse de me battre dans ces conditions, c’est une honte de fournir du matériel périmé à un guerrier d’exception.
- T’es mort… ?
- Mais ouais, mais les armes ukrainiennes, elles sont en polystyrène aussi, pas étonnant qu’ils se soient fait annexer par les communistes, je te le dis…
Mon rat de studio m’a interrogé du regard à travers sa cage sur l’éventualité d’obtenir un morceau de fromage et j’ai répondu à sa requête en lui lançant un morceau de bougie d’intérieur sur lequel il s’est jeté avec avidité. Il n’y a pas de petite vengeance. Je suis allé me faire un sandwich au roquefort et j’ai rejoint ma douce qui grignotait des Cookies devant un épisode d’Ally McBeal. Ils ne s’en sortiront pas comme ça, les circonstances de ma mort ont été scandaleuses et pour quarante-neuf euros quatre-vingt dix-neuf, je trouve que ça fait beaucoup de frustration vendue avec. On devrait mettre un avertissement sur les emballages : Si vous êtes du genre nerveux et mauvais joueur, prenez plutôt le logiciel de visite du Louvre, vous allez vous faire du mal pour rien. Sur ce, je vous laisse : il y a le passage de la plaidoirie avec John Cage, c’est mon personnage préféré.
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MessageSujet: Re: S.T.A.L.K.E.R. II   S.T.A.L.K.E.R. II EmptyMar 29 Mai - 19:37

Je lirai les versions II quand tu les mettras chez moi.
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MessageSujet: Re: S.T.A.L.K.E.R. II   S.T.A.L.K.E.R. II EmptyMer 30 Mai - 14:01

Espèce d'huître avariée : c'est le même texte en deux parties à cause de la limitation de caractères par post.

Pfff.


Om.
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MessageSujet: Re: S.T.A.L.K.E.R. II   S.T.A.L.K.E.R. II EmptyMer 30 Mai - 15:24

S.T.A.L.K.E.R. II 563791

heureusement que je l'ai pas lu alors !!
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MessageSujet: Re: S.T.A.L.K.E.R. II   S.T.A.L.K.E.R. II EmptyMer 30 Mai - 15:31

Pauvre quiche.
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MessageSujet: Re: S.T.A.L.K.E.R. II   S.T.A.L.K.E.R. II Empty

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