Dans le vivier à gibier, j'abattrai l'oiseau du malheur

Poésie à Quatre mains : Couleur roses pour elle et bleue pour moi

Dans l'ombre d'un arbre j'ai aperçu ton sourire
Ce matin, alors que je pensais mourir
La rosée du matin attendait mon dernier soupir
C'est un bourgeon qu'elle a vu se réouvrir

J'ai vidé tout un étang de ses nenuphars
En récitant des mots que tu aimais
que j'entendais très tot ou tard
Dans mes envie de t'embrasser

Tu m'as vu dans le vivier à gibier
J'essayais d'arrêter le temps
J'ai entendu crier l'épervier
Qui voulait me glacer le sang

D'une flèche trempée du liquide vengeur
J'ai abattu l'oiseau du malheur
Et dans mes bras j'ai apaisé ta peur
et pour toujours emporté ton coeur



Voila c'est le début d'une opérette chantée en milieu rural.

La comédie romantique chantée n'est pas souvent présente sur les forum et pour cause, il n'y a pas de possibilités de mettre la musique héhéhé.

Nénamoins on essaiera de faire parvenir un fichier musical pour que le webmaster en fasse profiter les visiteurs lors de leurs connexions des la page d'accueil.

Merci de vos lectures et de vos commentaires.

Traffic, je ne sais pas expliquer réellement pourquoi, mais vos mots me touchent.
L'émotion, l'amour, la passion même si je puis me permettre, se dégagent tout entier de ces quelques vers si beaux.

Je suis très impatiente d'entendre la musique enrober ce poème.


Poétiquement Vôtre


La marquise

Oui je vous remercie.

Moi aussi vos mots me touchent.

J'ai toujours eu l'impression de vivre caché dans l'ombre d'un arbre et d'y sourire. Cette image m'a beaucoup inspirée pour le passage du vivier à gibier.

Tout le mérite de cet oeuvre vous revient.

Mes hommages.

si j'avais pu dire encore tous ces jours
sur la dune effacée dans nos corps à corps
sous les étoiles rougissant de nos accords
c'est une symphonie qui chanterait toujours


(rire)

Je vois que tu ne peux plus t'empêcher de faire des vers, c'est l'explosion créatrice.

Enfin de la grande poésie rimée !

Bravo !

Merci Traffic, mais je débute tu sais.

Je ne maîtrise pas encore très bien les rimes et je ne te parle pas du comptage des pieds. Je compte... comme un pied lol

en tout cas, je suis contente que ça te plaise.

Merci pour ta lecture, mon ami poète.

Ca fleure le faon malade, tout ça.

Je ferai l'impasse sur les fautes d'orthographe auxquelles on est malheureusement habitué.

" Stef, on fait de la poésie chantée par un concerto de crapauds morts, nous aussi ?
- Non, c'est de la merde.
- Bon, d'accord. "