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 De la délivrance du mot : Etat de siège -3-

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omega-17
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MessageSujet: De la délivrance du mot : Etat de siège -3-   De la délivrance du mot : Etat de siège -3- EmptyDim 8 Avr - 17:38

Réjouissez vous.
Vous percevez le message des mots.
Et votre vision s’élargit.
L’appréhension du comportement humain passe inévitablement par le mot.
C’est ainsi.
Sa vocation à évoquer et à coordonner ne le cantonne pas au langage parlé et écrit.
Il est souverain au royaume de la pensée.
Son influence est totale, illimitée et sans équivalence.
Mis à part le sentiment.
Son terrible alter ego…
Son frère…
Que de querelles intestines…
De quiproquos…
Et de réunions factices…
Certes.
Certes, jeune homme, notre charge nous commande et nous accomplirons ce qui doit être.
Notre étape antérieure ne fut pas aisée mais celle qui tend vers nous ses bras décharnés ne sera que plus pénible encore.
Rappelez vous que la phrase creuse est un concept qui vous sera grandement profitable.
En cette occasion.
Précisément.
Elle représente la véritable alternative de circonstance.
Vous verrez…
Un péril supérieurement destructeur anéantit la terre des nôtres, vous devez l’en chasser.
Une variante particulièrement nauséeuse de la perversion humaine.
Il possède un signe distinctif : l’omniprésence. D’aucuns l’appellent pathétiquement « savoir-vivre ».
Nous nous devons de le nommer sans détours et de le condamner : dénués d’indulgence.
Voici la complaisance.
Dès les premiers instants de l’homme, elle n’a eu d’autres buts que de se pendre à lui telle une protubérance pathologique violacée.
Elle participe activement à l’altération du mot.
Au même titre que l’ignorance.
Vous la combattrez donc avec une abnégation identique.
Non, vous ne pouvez transiger avec une telle affliction.
L’étendue de son emprise sur le terme, et donc sur le vivant, est si criante que la partie lui semble d’ores et déjà gagnée.
Perforez cette certitude.
De toute votre conviction.
De votre conviction inébranlable dans le grand.
Jusqu’à ce que jaillisse le fluide verdâtre et purulent qui la compose et la nourrit.
L’affrontement paraît bien inégal…
Mais abandonner reviendrait à cautionner cette complaisance fourbe et dégoulinante de déshumanisation.
Vous ne pouvez vous le permettre.
Il n’y a pas d’issues.
Pas d’issues.
D’aucunes sortes.
Prendre les armes ou plier.
Ne pliez pas.
Ardu ?
Pénible ?
Oui.
Je sais…
Ne craignez rien.
Dans votre mode de pensée, vous êtes grand.
N’oubliez jamais ça.
Vos atouts et vos ressources ne sont pas négligeables.
Soyez en persuadé.
Même s’ils ne semblent pas en mesure de rivaliser face à la monstruosité que vous vous apprêtez à défier.
Vous possédez tout de même un avantage qu’elle n’obtiendra jamais, car diamétralement opposé à sa nature.
La furtivité.
Elle est votre alliée car vous oeuvrez, tapi dans l’obscurité, et la furtivité accompagne ceux qui persévèrent à traquer l’ennemi tout en restant dans l’ombre de leurs semblables.
Elle combinera en vous la force de pénétration et l’apparente non existence.
Deux concepts, qui cumulés, développent un caractère létal vis-à-vis de la complaisance.
Vous êtes.
Mais vous n’apparaissez pas.
Pour eux.
Votre analyse sera sans concessions.
Vos assertions seront aussi stupéfiantes et imprévisibles que la brume matinale d’Ecosse.
C’est pour vous dire…
Vous imaginez…
La spontanéité de votre acte…
Très bien…
La phrase creuse sera à vos côtés également, amazone puissante et souple, afin de trancher, une à une, les têtes multiples de l’hydre.
Ce n’est pas un travail.
C’est une nécessité.
Pour sauver ce qui peut encore l’être.
Pour anéantir cette hérésie, délivré de l’exécrable sentiment néo-compassionnel qui caractérise l’état d’esprit global.
Utopique ?
Bien heureusement.
Car sans l’utopie passagère de ces moments, vous n’auriez de l’humain que la forme.
Que la carcasse…
La vacuité…
Rappelez vous…
Echappez à ce vide béant.
Pour cela, un seul moyen : désaliénez le mot, contraint de végéter, prisonnier d’immuables formes qui ne sont pas dignes de son rang.
Notre nombre est excessivement réduit.
La menace, elle, nous scrute de toutes parts.
Nos horizons en sont obturés.
C’est un état de siège.
Oui…
Le mot est assiégé.
La défense rigoureuse dont il jouissait n’est plus.
Ses tours de guet sont désertées à présent.
Son aura s’éteint…
Et bien peu savent qu’en occultant son appel plaintif et rageur, ils ne font qu’engager leur propre perte.
Qu’ils le méritent ou pas, là n’est pas la question.
Vous devez reformer un rempart.
Le dernier.
Après…
Après, il n’y aura plus rien…
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